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les examens radiologiques |
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L’abdomen sans préparation :
C’est un cliché de l’abdomen sans injection de produit de
contraste qui recherche essentiellement l’existence d’opacités
évocatrices de lithiases, se projetant sur l’appareil urinaire.
C’est un examen de dépistage, mais insuffisant à lui seul.
- L’échographie :
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C’est un examen non
invasif qui permet l’exploration des reins
(présence de lithiases, de tumeurs ou de dilatation des
cavités rénales), de la vessie (présence de
lithiases, de tumeur supérieur à 1 centimètre,
mesure de l’épaisseur de la paroi vésicale, mesure du
résidu d’urines après miction), de la prostate (dans ce
cas l’échographie peut également être
réalisée par voie endorectale, permettant dans une
certaine mesure l’analyse de la structure intraprostatique avec
cependant une prudence quant à l’interprétation des
résultats. L’échographie endorectale de la prostate est
surtout utile pour guider les biopsies prostatiques).
L’échographie permet également l’étude des bourses
et de leur contenu (testicules) chez l’homme et de
l’utérus chez la femme
Cet examen ne présente pas de contre-indications. |
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L’urographie intraveineuse :
C’est un examen qui consiste
à injecter par voie
intraveineuse un produit de contraste à base d’iode qui est
ensuite capté par les reins et éliminé par les
voies urinaires.
Il permet ainsi de voir les cavités rénales, les
uretères, la vessie et, en réalisant des cliché
pendant la miction, de voir l’urètre dans son ensemble.
Avant de pratiquer cet examen il faut :
- vérifier la créatininémie
- s’assurer de l’absence d’allergies (asthme,
urticaire, allergie à l’iode, autres allergies)
- conseiller un régime sans résidu 3
jours avant l’examen pour ne pas être gêné par les
matières
- si femme jeune : s’assurer qu’elle est sous
contraceptifs ou dans les 10 premiers jours du cycle à la date
de l’examen.
Les contre-indications de cet examen sont :
- absolues si grossesse en cours (1er trimestre),
myélome.
- Relatives si antécédents d’allergie
aux agents iodés (en cas de stricte nécessité
l’examen peut-être pratiqué après
préparation anti-allergique et en milieu hospitalier), grossesse
en cours (2ème et 3ème trimestre), prise de Glucophage
(qui doit être arrêté 48 heures avant l’examen),
insuffisance rénale. |
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La cystographie rétrograde et mictionnelle :
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C’est un examen qui consiste à injecter un produit de
contraste directement dans la vessie au moyen d’une sonde et de faire
des clichés avant pendant et après la miction.
Il permet de rechercher une anomalie de la morphologie vésicale,
un reflux vésico-rénal et une obstruction à la
vidange vésicale soit par un adénome de prostate, soit
par un rétrécissement du canal de l’urètre. |
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L’urétéro-pyélographie rétrograde (UPR) :
C’est un examen en
général pratiqué sous
anesthésie qui consiste à injecter du produit de
contraste dans l’uretère au moyen d’une sonde
urétérale après avoir fait une cystoscopie et qui
recherche une obstruction sur l’uretère (lithiase, tumeurs de
l’uretère, rétrécissement).
Cet examen est souvent couplé à une montée de
sonde urétérale. |
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L’uroscanner :
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C’est un examen
tomodensitométrique (ou scanner) avec
injection de produit de contraste à base d’iode ou sans
injection de produit de contraste. Cet examen utilise les rayons X.
Il permet d’obtenir des coupes axiales, sagittales et frontales de
l’appareil urinaire.
Cet examen très performant a tendance à remplacer
l’urographie intraveineuse. Il est très performant pour
l’exploration des organes rétropéritonéaux comme
le rein, la recherche de lithiase urétérale, la
recherche de ganglions pathologiques.
Il permet de faire des reconstructions dans l’espace permettant ainsi
une analyse précise des organes et de leur vascularisation.
Il est cependant peu performant pour l’étude de la prostate.
Il faut cependant éviter de faire un scanner à une femme
enceinte et le limiter chez l’enfant. |
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L’imagerie par résonance magnétique (IRM ou RMN) :
C’est un excellent examen qui
permet d’explorer les reins, les gros
vaisseaux (veine cave) et les ganglions pathologiques.
Il permet de faire des reconstructions dans l’espace.
Il n’utilise les Rx et n’en présente donc pas les dangers
d’irradiation.
On peut être amené à injecté un produit de
contraste appelé le Gadolinium , très peu toxique,
à éviter cependant chez la femme enceinte.
Les contre-indications de l’IRM sont la claustrophobie, le malade
agité ou en réanimation, le port de prothèses
(prothèses de hanche, implants oculaires, pace-maker,
stérilet, prothèses dentaires ou auditives …).
Il est possible de faire une IRM par voie endorectale pour
étudier la structure prostatique, mais l’intérêt de
cette pratique reste encore à démontrer. |
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- La
scintigraphie osseuse :
Cet examen a pour but de vérifier l’absence de
métastases osseuse dans le bilan d’extension de certains cancer
(prostate, vessie). On injecte un produit à base de Technetium
radio-actif capté par les foyers d’hyperactivité osseuse
et de faire ensuite un balayage du squelette entier.
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La scintigraphie rénale au Mag 3 :
Cet examen consiste à explorer la fonction rénale et
à rechercher une obstruction rénale.
Il est utilisé dans certaines pathologies obstructives des voies
excrétrices urinaires (Méga-uretère, anomalie de
la
jonction pyélo-urétérale …).
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