Le prépuce est un repli de peau qui
recouvre et protège le gland.
Le phimosis est un rétrécissement du prépuce
empêchant de décalotter :
ce phimosis est soit d’origine congénitale soit cicatriciel
L’absence de traitement expose au risque de difficultés
urinaires et
sexuelles, d’infection et d’inflammation de la peau du prépuce,
du
gland et du méat urétral. Il peut notamment survenir un
paraphimosis
qui correspond à un étranglement du gland par l’anneau
préputial par
impossibilité de recalotter.
L’intervention consiste à enlever le prépuce de la verge.
Cette
opération est plus connue sous le terme de circoncision mais ce
mot est
utilisé en principe pour les interventions pratiquées
dans un but
religieux.
EXISTE T’IL D’AUTRES
POSSIBILITES ?
Certains phimosis congénitaux pas trop serrés peuvent
bénéficier d’un traitement médical par application
de pommade à base de corticoïdes.
Une plastie d’élargissement simple sans ablation du
prépuce ou une ablation partielle peuvent être
proposée dans certains cas mais le résultat est plus
incertain (risque de récidive par fibrose cicatricielle
nécessitant une réintervention pour faire une ablation
totale du prépuce).
PREPARATION A
L’INTERVENTION
Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation
d’anesthésie pré-opératoire est nécessaire
quelques jours avant l’opération.
L’intervention se déroule sous anesthésie
générale, loco-régionale , plus rarement locale.
TECHNIQUE OPERATOIRE
L’intervention consiste en une ablation du prépuce qui laisse
découvert le gland complètement.
Le plus souvent le frein est sectionné et suturé pendant
l’intervention.
Des points sont mis en place entre la peau du
fourreau de la verge et le gland.
SUITES HABITUELLES
L’intervention est réalisée dans le cadre d’une
hospitalisation courte.
La douleur au niveau de la zone opérée est habituellement
minime et temporaire et sera calmée par des antalgiques si
besoin. Il peut par contre persister pendant plusieurs jours une
gêne du gland qui sera dorénavant continuellement
découvert.
La cicatrisation nécessite 2 à 4 semaines :
- des soins locaux sont prescrits pendant quelques jours
- les fils de suture tombent spontanément en principe dans un
délai de 2 à 3 semaines
- le chirurgien précisera combien de temps éviter les
bains et la date autorisée pour la reprise des activités
et des rapports sexuels pour les adultes, au minimum 4 semaines.
RISQUES ET
COMPLICATIONS
Toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de
risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles
qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces
complications sont de survenue exceptionnelle et peuvent parfois ne pas
être guérissables.
Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face
d’une découverte ou d’un événement imprévu
nécessitant des actes complémentaires ou
différents de ceux initialement prévus, voire une
interruption du protocole prévu.
Certaines complications sont liées à votre état
général et à l’anesthésie ; elles vous
seront expliquées lors de la consultation
préopératoire avec le médecin anesthésiste
et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
D’autres complications directement en relation avec l’opération
de posthectomie sont rares mais possibles :
- saignement ou hématome après l’intervention pouvant
dans certains cas nécessiter des soins locaux voire une
réintervention
- retard de cicatrisation ou infection de la cicatrice
nécessitant des soins locaux parfois prolongés.
- cicatrices douloureuses, gênantes ou inesthétiques
- diminution de la sensibilité lors des rapports sexuels
- exceptionnellement blessure du gland ou de l’urètre
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