a) il faut créer un climat de confiance entre le thérapeute et l’enfant : il faut en effet obtenir sa prise de conscience et sa coopération active avec
- tentative d’explication du syndrome énurésie.
- tenue quotidienne par l’enfant d’un carnet où seront consignés les épisodes énurétiques, les troubles diurnes s’ils existent et les éventuelles améliorations à encourager.
- Limitation des boissons dès 18 heures.
- Vider sa vessie avant l’endormissement.
- Bannissement des couches.
b) lorsque la composante psychologique paraît sévère il ne faut pas hésiter à confier l’enfant à un psychothérapeute.
c) Traiter le facteur vésical : Les anticholinergiques limitent les contractions du détrusor
d) L’éducation mictionnelle :
Aux enfants qui vont uriner trop souvent le jour, leurs demander d’essayer de résister et d’espacer progressivement les mictions en leur apprenant le réflexe d’inhibition du détrusor (la contraction volontaire du sphincter strié de l’urètre en serrant les fesses entraîne une inhibition réflexe de la contraction du détrusor), aux enfants qui vont uriner trop rarement leur demander d’y aller régulièrement (toutes les 2 à 3 heures).
e) Le facteur sommeil : les antidépresseurs tricycliques à faibles doses permettent d’alléger le sommeil et ont, de plus, une action anticholonergique qui diminue les contractions du détrusor.
f) Le facteur hormonal : le Minirin lutte contre la polyurie. Ce traitement est plutôt à réserver aux utilisations ponctuelles (quand l’enfant va dormir ailleurs que chez lui).
Il ne faut pas oublier que le meilleur allié est le temps et que 10 % des enfants énurétiques seront guéris chaque année.