1. Pathogénie des varicocèles.
La dilatation variqueuse des veines testiculaires et scrotales est due au passage rétrograde du sang de la veine rénale dans la veine spermatique. La varicocèle est le plus souvent gauche car la veine spermatique gauche se jette dans la veine rénale gauche, alors qu’à droite le plus souvent la veine spermatique se jette dans la veine cave inférieure (où la pression est plus faible que dans la veine rénale).
Quand il existe une varicocèle droite, en dehors des processus de compression extrinsèque d’origine tumorale à éliminer par imagerie, c’est parce que la veine spermatique droite se jette dans la veine rénale droite (disposition anatomique rare).
. Conséquences de la varicocèle.
Les relations entre la varicocèle de l’adolescent et la diminution de volume scrotal du testicule, sa consistance molle et une éventuelle hypofertilité future restent mal clarifiées.
3. Tableau clinique :
Les motifs de consultation les plus fréquents sont des pesanteurs scrotales, des douleurs scrotales aiguës augmentées ou déclenchées à l’effort, une gynécomastie associée à la varicocèle, la découverte par les parents ou l’adolescent d’un testicule plus petit que l’autre.
A la palpation il existe une tuméfaction scrotale turgescente en poussée glotte fermée (manœuvre de Valsalva) ou à la toux.
4. Les examens complémentaires :
Au premier plan l’échographie scrotale permet de mesurer la taille des testicules et d’objectiver une diminution éventuelle du testicule gauche.
On peut s’aider d’un doppler du cordon spermatique en cas de doute clinique, mais une varicocèle infra-clinique est plutôt à négliger.