Votre médecin peut recommander une nouvelle approche peu invasive :
La chirurgie robotique.
Cette nouvelle technique utilise des technologies de pointe qui améliorent la vision, la précision, la dextérité et le contrôle de votre chirurgien afin qu'il puisse pratiquer une opération plus précise au travers de minuscules incisions.
Le traitement actuel de référence est la néphrectomie élargie qui enlève le rein et toute l'atmosphère péri-rénale, ainsi que la glande surrénale.
Cette intervention peut être réalisée par chirurgie laparoscopique qui est plus confortable en post-opératoire et moins délabrante sur le plan pariétal : mais une incision sera cependant nécessaire (plus petite et moins délabrante que l’incision pour chirurgie classique) pour extraire le rein mis dans un sac.
En cas de tumeur de taille inférieure à 4 centimètres et polaire (surtout inférieure) une chirurgie partielle peut être faite avec de bons résultats carcinologiques. Si la tumeur est polaire inférieure, la glande surrénale peut être conservée.
Les traitements complémentaires après la néphrectomie ne seront nécessaires que dans les cas d’extension métastatique : il peut s’agir de traitement hormonal, de chimiothérapie ou d’immunothérapie. Ces traitements peuvent êtres associés entre eux et sont prescris dans le cadre de protocoles d’étude.
Le cancer sur rein unique ou bilatéral peut être traité par néphrectomie partielle.
Le cancer avec métastase pulmonaire peut être traité par néphrectomie élargie et, si cela s'avère possible, lobectomie ou pneumonectomie.
Les traitements palliatifs regroupent différentes méthodes souvent peu efficaces :
L'embolisation devant une hématurie grave sur une tumeur inextirpable, la radiothérapie à visée antalgique.
Finalement, la seule thérapeutique à visée curatrice reste encore la chirurgie.