1. LA DOULEUR
TYPIQUE :
2. LES FORMES ATYPIQUES :
3. FACTEURS DECLENCHANTS FREQUENTS :
4. FACTEURS DE GRAVITE : imposent
hospitalisation en urgence
5. TRAITEMENT DE LA DOULEUR :
6. BILAN INITIAL :
7. ANTECEDENTS A RECHERCHER :
8. BILAN RADIOLOGIQUE SECONDAIRE :
9. ETIOLOGIES :
10. EN PRATIQUE :
1. LA DOULEUR TYPIQUE
:
- Unilatérale, début brutal, intense
avec paroxysmes
- fosse lombaire irradiant vers testicule
- agitation : pas de position antalgique
2. LES FORMES
ATYPIQUES :
- larvée, se limitant aux irradiations(
douleur testiculaire, hypochondre )
- signes digestifs au premier plan (nausées,
vomissements, météorisme)
- pollakiurie, spasmes urétraux
- savoir y penser et demander ASP, échographie
rénale et ecbu.
3. FACTEURS
DECLENCHANTS FREQUENTS :
- voyage
- déshydratation
4. FACTEURS DE
GRAVITE : imposent hospitalisation en urgence
- terrain (enfant, sujet âgé,
diabétique, immunodéprimé)
- antécédents de chirurgie urologique,
rein unique
- fièvre > 38°5 ou < 36°5 ou
frissons (drainage rénal en urgence)
- anurie (drainage
rénal en
urgence)
- état de mal néphrétique
(drainage rénal en urgence) : douleur intense et permanente
5. TRAITEMENT DE LA
DOULEUR :
- Antiinflammatoires, éventuellement
antispasmodiques
- Restriction hydrique (< 500 cc/jour)
- Si persistance douleur : Morphine (hospitalisation)
- Si persistance douleur : montée de sonde
urétérale ou néphrostomie
percutanée
6. BILAN INITIAL :
- Examen clinique (fosse lombaire, organes
génitaux, touchers pelviens)
- Biologie : examen
cytobactériologique des
urines, NFS, CRP, créatininémie, bilan d’hémostase.
- Radiologie : ASP (recherche opacité
calcique), échographie
rénale (recherche dilatation,
parfois inexistante au début), urographie intraveineuse ou uroscanner en urgence au
moindre doute ou si signes de gravité
présents
7. ANTECEDENTS A
RECHERCHER :
- Lithiase connue ou
lithiasique connu, lithiases
dans la famille
- Antécédents chirurgicaux
(iléostomie,
résection étendue du
grêle…)
- Antécédents médicaux
(diabète, VIH traité, prise AVK ou anti-aggrégants plaquettaires)
8. BILAN RADIOLOGIQUE
SECONDAIRE :
- Urographie intraveineuse ou mieux uro-scanner
spiralé hélicoïdal
- Permet de préciser le diagnostic
étiologique précis
9. ETIOLOGIES :
a. Lithiase : 80 %
des cas
b. Anomalie de la
jonction
pyélo-urétérale : 10 % des cas
c. Autres étiologies :
- Hématome
rétropéritonéal par rupture tumorale (cancer du rein, angiomyolipome)
- Vasculaire (anévrysme fissuré,
dissection artère rénale, embolie artère
rénale)
- Compression extrinsèque (fibrose
rétro-péritonéale, causes tumorales)
- Nécrose papillaire (diabétique)
- Tumeurs voie
excrétrice
10. EN PRATIQUE :
a. sujet jeune, absence de signes de gravité,
lithiasique connu, forme typique
traitement en externe possible (patient prévenu fièvre =
urgence)
bilan initial et avis urologique pour attitude thérapeutique
b. présence de signes de gravité :
hospitalisation en urgence